Dans le cadre de cette recherche en anthropologie de la danse, un choix méthodologique et éthique fort a été fait concernant la manière de recueillir les données, afin de garantir le respect des personnes tout en assurant la richesse qualitative des matériaux recueillis. Ce protocole repose sur les éléments suivants :
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1. Absence de formulaire de consentement écrit (décharge)
Aucun document écrit n’a été signé par les participants. Ce choix est pleinement assumé dans une perspective anthropologique, où la relation de confiance, la transparence dans les échanges, et la souplesse du cadre de l’observation participante priment sur une approche formaliste.
L’information sur la recherche, ses objectifs, et l’utilisation des propos recueillis est donnée oralement de manière claire en amont de chaque échange. Le consentement est ainsi libre, éclairé et renouvelable à tout moment, conformément aux recommandations des sciences humaines et sociales.
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2. Aucune collecte de données personnelles sensibles
Aucune donnée permettant d’identifier directement une personne n’est collectée dans cette recherche. Sont explicitement exclus :
• le nom de famille
• la date de naissance
• l’âge précis
• l’adresse
• les photographies ou vidéos
• toute information biométrique ou de santé
La seule donnée éventuellement recueillie est l’adresse mail, uniquement dans un but de prise de contact ou de suivi du dialogue, et non utilisée à des fins d’analyse.
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3. Anonymisation systématique des prénoms
Les prénoms mentionnés dans les récits ou comptes rendus sont modifiés afin de garantir l’anonymat des personnes concernées. Ce procédé permet de préserver la fluidité du récit tout en protégeant les identités.
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4. Focalisation sur les récits et expériences, non sur des critères sectoriels
Le protocole vise à recueillir des récits d’expérience, des pratiques et des observations sans chercher à classifier les personnes selon des catégories socio-démographiques normées. Ce choix s’inscrit dans une volonté de :
• ne pas dissuader la participation en évitant toute formalisation intrusive,
• préserver la spontanéité et l’authenticité des témoignages,
• ne pas réduire les discours à des profils statistiques, mais bien saisir leur portée symbolique, sensible, institutionnelle ou politique.
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